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Chez certains individus, jouer aux jeux vidéo peut très rapidement devenir une obsession. La frontière entre “simple loisir” et “addiction” devient alors très faible et il s’agit d’un problème très sérieux souvent présent dans notre société, au même titre que l’addition à la nicotine ou à l’alcool.

 

La pratique des jeux vidéo, sur PC ou console, peut provoquer une dépendance chez certains joueurs, cependant en minorité. Même si cela n’est pas tout de suite considéré comme étant une addiction, l’utilisation (allant parfois jusqu’à plusieurs heures par jour) des jeux vidéo peut être mal perçue par l’entourage des joueurs (leur famille ou leurs amis) et peut amener des tensions entre les joueurs et les non-joueurs.

 

L’addiction aux jeux vidéo peut amener des troubles divers tels qu’une perte d’intérêt générale, une perte de vie sociale, etc. Elle peut également conduire à des troubles physiques tels que l’amaigrissement (les joueurs oublient parfois de se nourrir), de la fatigue, des maux de tête, des crises d’épilepsie, etc.

 

 

Le joueur est considéré comme étant addict lorsque l’utilisation des jeux vidéo devient leur principal voire unique centre d’intérêt, au détriment d’autres activités (scolaires, professionnelles, loisirs, sport, famille…). Il devient alors très difficile de faire la différence entre une véritable passion pour les jeux vidéo et une addiction.

 

Les jeux les plus provocateurs de l’addiction sont les jeux de rôle massivement multijoueurs (les M.M.O.R.P.G.) avec, comme représentant, le très célèbre World of Warcraft ou encore Guild Wars. Le joueur est plongé dans un autre univers, différent de celui duquel il provient. Il contient les avantages de notre monde, sans les inconvénients de celui-ci. L’interaction entre les différents joueurs est infinie, le nombre de quêtes toujours grandissant, la récolte d’objets chronophage… le joueur passe vite des heures entières derrière son écran à remplir ses objectifs et/ou aider ses amis avec les leurs.

 

 

Les M.M.O.R.P.G. ne sont pas les seuls exemples. En effet, les jeux comme Candy Crush (disponible sur Facebook et sur les smartphones) proposent aux joueurs d’aligner des suites de couleurs ou d’objets dans un temps imparti. Le jeu, de base, est gratuit, ce qui va plus facilement pousser à démarrer la partie. Un système de score et de niveaux va inciter le joueur à toujours vouloir continuer car lorsqu’il termine son niveau, il est aussitôt invité à en commencer un nouveau. Le jeu met en place tous les mécanismes possibles pour que le joueur ne ferme pas le jeu (couleurs, musique, animations, score, invitations).

 

Attention, tous les joueurs ne sont pas susceptibles de devenir addicts aux jeux vidéo. L’addiction est beaucoup plus marquée auprès des joueurs vivant déjà une situation désagréable au quotidien. Une personne rejetée, harcelée dans la vraie vie pourra trouver son compte dans les univers proposés par les jeux vidéo. Se déconnecter, en quelque sorte, de la vie réelle pour quelques heures. Très souvent, l’addiction au jeu est donc la conséquence d’un mal-être, et non la cause.

 

 

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