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L’histoire des jeux vidéo commence aux Etats-Unis en 1951, année durant laquelle un jeune ingénieur du nom de Ralph Baer reçoit comme mission de concevoir le meilleur téléviseur jamais inventé. Il propose à ses patrons d’inclure un modèle interactif de jeu, mais son idée n’est pas prise en compte.

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Il a toujours été difficile d’identifier le tout premier jeu, néanmoins nous pouvons citer les deux principaux.

 

Fin des années 50, William Higinbotham, un physicien américain qui travaille dans un laboratoire spécialisé dans la recherche nucléaire, détourne un ordinateur créé pour calculer la trajectoire des missiles nucléaires pour créer un jeu : “Tennis for Two”. En 1958, lors d’une journée portes ouvertes, des visiteurs peuvent donc tester cette toute première simulation de tennis.

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Quelques années plus tard, en 1962, Steve Russel (étudiant au MIT) crée Spacewar. Dans ce jeu, chaque joueur contrôle un vaisseau avec lequel il tente de détruire le vaisseau adverse en lui tirant dessus. Spacewar est plus souvent considéré comme le tout premier jeu, dû à sa plus grande interactivité.

 

Ralph Baer, dont nous avons parlé précédemment, développe différents petits jeux sur téléviseur (course poursuite, tennis, tir). Il invente également un prototype de console : un module capable de se connecter à n’importe quel téléviseur, relié à deux boitiers de commande. Il s’agit de la “Brown Box”.

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Magnavox (une société américaine) rachète à Ralph Baer les droits de sa Brown Box et décide, entre 1971 et 1972, de commercialiser la première console de salon : l’Odyssey.

 

À cette même époque, Nutting Associates crée le premier jeu d’arcade : Computer Space. La particularité de Computer Space vient du fait que ses composants se retrouvent dans un caisson équipé d’un écran (en noir et blanc). Le public critiquera ce jeu, le trouvant trop complexe à manier. Le concept est très similaire à celui de Russel (Spacewar) mais beaucoup plus adapté au jeu en solo. Après Computer Space, d’autres jeux d’arcade suivront : Pong, Breakout, Death Race...

 

Pour parler de Pong, il s’agit d’un jeu d’arcade développé en 1972 par la société Atari. Celle-ci a été fondée par Nolan Bushnell, un ancien employé de la société Nutting Associates. Pong est également considéré comme étant le premier plagiat. En effet, Atari a été poursuivi en justice par Magnavox (l’Odyssey) qui a déclaré que ce jeu était une copie de l’un des jeux disponibles pour leur console.

L’âge d’or des jeux d’arcade débute véritablement en 1978 avec la sortie de Space Invaders, créé par Taito Corporation, une société japonaise. Suite au succès de ce jeu, des dizaines de constructeurs commencent à produire leurs propres jeux vidéo.

 

Au début des années 80, les technologies informatiques se sont développées, ce qui a permis de proposer des graphismes et des sons de bien meilleure qualité. Néanmoins, ces deux derniers restaient tout de même très simples : les images n’étaient pas réalistes, peu de jeux utilisaient des voix… C’est pourquoi le succès d’un jeu vidéo se basait essentiellement sur son gameplay (l’expérience de jeu).

 

Les jeux vidéo, durant cette première partie des années 80, sont donc principalement joués sur des bornes d’arcade. Les consoles individuelles ne sont pas très répandues et ne supportent qu’un nombre limité de jeux qui sont souvent des adaptations de jeux déjà disponibles sur les bornes.

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En 1983, un krach frappe l’industrie naissance du jeu vidéo, principalement aux États-Unis. Le marché du jeu vidéo est en plein essor. Les consoles et les jeux enchaînent les sorties à un rythme effréné. Certains titres innovent, mais beaucoup sont des plagiats de jeux déjà existants (Pong, Pacman, Donkey Kong). Le marché se retrouve avec une trop grande production de jeux identiques qui ne sont pas améliorés. Les ventes s’écroulent totalement.

 

Les gens se tournent donc vers le micro-ordinateur et délaissent les consoles. On parle même de “fin du jeu vidéo”. Certaines sociétés comme Magnavox cessent leurs activités, d’autres survivent à cette crise comme Sega et Nintendo. Le Japon détrône les États-Unis au rang de premier sur le marché des consoles. En 1987, le marché renaît avec la NES de Nintendo et la Master System de Sega.

 

 

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Entre les années 90 et 2000, le succès des jeux d’arcades est rattrapé par les consoles de salon qui offrent désormais une qualité identique, voire supérieure.

 

Sony met au point une nouvelle console : la PlayStation. Celle-ci va révolutionner l’industrie et mettre les deux anciens rivaux de la société (Nintendo et Sega) en péril. Sega perd des parts de marché avec sa console Saturn qui n’arrive pas à se démarquer face à la PlayStation. Quant à Nintendo, il essaye de résister grâce aux personnages (Mario, Yoshi, Donkey Kong, etc.) de ses licenses et aux jeux de la société Rare

 

Les ordinateurs montent en puissance suite à l’arrivée des CD-Rom et des premiers jeux en trois dimensions (3D).

 

À cette époque, les jeux vidéo se démocratisent auprès du grand public et ils se répandent dans les foyers.

 

 

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En 2000, Sony lance la PlayStation 2 qui connaît un franc succès grâce à sa puissance et sa ludothèque riche et variée. Il s’agit de la console de salon la plus vendue de l’histoire. 

 

Dès le début des années 2000, les jeux vidéo indépendants connaissent une montée en puissance. Il s’agit de jeux créés sans l’aide financière d’un éditeur de jeux vidéo. Ils doivent cette montée à la distribution dématérialisée des jeux (Xbox Live Arcade, PlayStation Network, WiiWare, eShop de la 3DS et la Wii U, Steam...) ainsi qu’au financement participatif des internautes (Kickstarter). Plus il y a de contributeurs et plus la quantité de fonds est importante, même si chaque contribution est relativement faible. Par exemple, en 2012, le studio Double Fine Productions lève plus de 3 millions de dollars pour son jeu Broken Age (2014).

 

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Les dernières consoles en date sont la PlayStation 4, la Xbox One, la New 3DS, la Nintendo Switch…

 

Ces dernières années, les jeux vidéo ont pris un nouveau tournant : celui de la réalité augmentée et virtuelle. Il s’agit d’un procédé mélangeant les jeux vidéo et la vie réelle.

 

La réalité augmentée est une superposition d’éléments virtuels dans notre monde réel. Elle a été popularisée par l’arrivée du jeu mobile Pokémon Go. Le jeu a accès à notre GPS et nous permet de chasser des Pokémon comme s’ils se trouvaient dans nos rues.

 

La réalité virtuelle, elle, plonge le spectateur dans un univers en 360° composé d’éléments entièrement virtuels, à l’aide de lunettes fermées/d’un casque (Oculus Rift, PlayStation VR, HTC Vive…).

 

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